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UP COURT-METRAGE

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1. Edito

UP COURTS-METRAGES a soufflé sa bougie de premier trimestre, le vendredi 31 mai 2013. Dans ce second trimestre déjà entamé, les jeunes réalisateurs sélectionnés pour le programme en sont à leur troisième phase de réécriture de leur scénarios respectifs.

Le programme de formation qui s’adresse pour sa première édition de 8 mois, à 9 jeunes réalisateurs en devenir et sélectionnés après un appel à projet, est bien lancé !

Les cours-ateliers de ce premier mois ont principalement été assurés par Ben Diogaye Beye (Oncle Ben !) le réalisateur interrogatif, par Baba Diop, journaliste et critique cinéma dont le savoir dépasse largement les frontières du Sénégal et par Moussa Thiam, alias Picasty, le plus jeune du trio « professoral » et de fait, expert en animation 2D et 3D imagerie de synthèse.

L’objectif de Up Courts-Métrages est de mettre en œuvre l’esprit de partage entre les générations de professionnels sénégalais du cinéma et de l’audiovisuel. Cela a toujours fonctionné ainsi dans tous les pays du monde un tant soit peu organisés et ambitieux pour leur 7ième art. Alors pourquoi ne le pourrions-nous pas aussi ? Les Grands frères savent, ont de la pratique, des astuces. Les plus jeunes ont la fougue, la curiosité et de la créativité à foison. Les mettre en présence trois jours par semaine pendant 8 mois ne peut laisser augurer 9 beaux courts-métrages, fort intéressants, à n’en pas douter. Car parallèlement au principe de bien former les têtes des apprentis réalisateurs, il s’agit aussi de produire leurs courts-métrages respectifs. D’où la nécessité de joindre l’apprentissage à la fabrication, à la manière du learning by doing, chère à nos cousins anglo-saxons.

Nous souhaitons un bon et solide développement au programme Up Courts-Métrages !

Puissent le rêve, la créativité, l’expression, l’impertinence maîtrisée et libre, imprimer la pellicule des nouvelles générations de professionnels sénégalais du 7ième art. Toujours sous la complicité bienveillante de leurs aînés, qui eux aussi sont loin d’avoir déposé leurs caméras et leurs stylos !

Soyez-en sûrs !

2. Actualités

La courroie de transmission est bien arrimée d’une génération à l’autre.

Les jeunes anciens que sont aussi motivés à donner, transmettre que les jeunes adultes bénéficiaires du programme Up Courts-Métrages sont prêts à boire et recevoir leur savoir telles des éponges.

A tout seigneur, tout honneur !

 Ben Diogaye BEYE

Au pied levé, comme ses pairs du programme, le réalisateur sénégalais a accepté de partager son expérience professionnelle avec les jeunes pousses de réalisateurs.

Il les a structurés au travers d’une vingtaine d’ateliers traitant de l’histoire du cinéma (Afrique et monde), des techniques de tournage, de dépouillement et de découpage technique d’un film. Le tout étant souvent appuyé sur des études de cas concrets de films projetés durant ces ateliers et lors d’un très intéressant master class au mois de juin.

De mars à la mi-juin, tel fut l’exploit réalisé par le très subtil « Oncle Ben ». Mais chuut !! Ne l’appelez surtout pas ainsi car il déteste cette appellation affectueuse !

 Moussa Sene ABSA

Si nous avons un avocat à choisir pour prendre notre défense devant un tribunal où serait jugé le cas « Up Courts-Métrages » pour perturbation à l’ordre cinématographique établi au Sénégal depuis une trentaine d’année, sans hésiter, nous prendrons le grand (au propre comme au figuré) Moussa Sene ABSA.

Il a littéralement mis le feu aux scénarios des 9 jeunes bénéficiaires du programme.

Par une maïeutique de réécriture qui lui est propre, il les a chacun fait accoucher d’une nouvelle mouture de leur scénario. Pour des courts-métrages variant de 7 à 13 mn, il les a guidé et accompagné toniquement vers des versions plus dégagées, plus essentielles et qui prennent en compte la réalité du budget et du tournage.

Je pense que vous devriez écouter les jeunes en parler entre-eux ! Quel plaisir !

 Baba DIOP

Un mot, une notion, une idée, un texte, un synopsis, un pitch, un scénario, un séquencier et une suite dialoguée. Toutes ces formes de l’écriture cinématographique sont désormais acquises par les 9 jeunes apprentis réalisateurs.

Car derrière chacune de ces approches se tient le raffiné et soigneux Tonton Baba Diop ! Journaliste, doublé d’un critique cinématographique et scénariste hors pair, l’écriture scénaristique a été décortiquée et analysée sous toutes ses coutures par cet orfèvre des mots sous les yeux et les stylos ébahis de la jeunesse. Car il faut dire que chaque atelier de mars à la mi-juin regroupait aussi bien les 9 bénéficiaires du programme Up Courts que leurs amis intéressés professionnellement par le cinéma et l’audiovisuel et qui ne font pas partie du programme. Enfin pas pour cette session, dirons-nous.

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Up Courts-métrages © CINEKAP / WAAW STUDIO – Dakar juillet 2013

« Learning by doing »

 Makhet DIALLO

Makhet est un vrai syllabus ambulant et il est difficile de le figer dans une case.

Chef opérateur passionné, avec une parfaite maitrise de la lumière, des techniques 35 mm et Super 16… il a fait découvrir aux jeunes du programme l’univers fascinant et l’histoire technique de la caméra. De la plus ancienne à la plus moderne.

Son sens du partage et de la transmission leur a permis de comprendre l’importance fondamentale de l’éclairage, de la bonne utilisation des caméras et des objectifs qui les accompagnent. Mais avec Makhet, le message est bien passé, à savoir : Ce n’est pas l’objectif qui fait l’image mais plutôt l’œil.

 Richard BOHRINGER

On ne présente plus Rochard Bohringer. Ce grand Monsieur du cinéma français à bien voulu faire le déplacement à Dakar et à Cinékap pour faire un Master-Class aux apprentis réalisateurs du programme. Comme prévu, il y a eu beaucoup de monde, au-delà de nos espérances. L’échange fut vif, passionné et intense entre l’acteur/réalisateur et son jeune public. Ça devait durer une heure et demi, ça a duré un peu plus de deux heures et demie. Et n’eut été la chaloupe de Gorée à attraper à 13h ou 13h30 (je ne sais plus), les réjouissances se seraient probablement déroulées sur la journée entière, tellement le jus passait bien.

 Michel OCELOT

KIRIKOU ! Qui ne connait pas ce petit bonhomme malin comme un vieux sage et espiègle comme mille enfants réunis ? Nous avons eu le privilège de recevoir son « papa », Michel Ocelot, au mois d’avril dernier pour Master-Class fort instructif à propos du cinéma d’animation et l’univers professionnel que celui-ci requiert.

Eh oui, le programme « Up Courts-Métrages » comprend un volet animation par techniques 3D et images de Synthèse.

La leçon du grand maître de l’animation française et son humilité a marqué les esprits lors de son passage.

 Christophe Tardy

Christophe Tardy est un réalisateur français qui vit au Sénégal depuis plus d’une vingtaine d’années. Autant dire qu’il est un peu sénégalais !

Son expérience sur le terrain local de la réalisation de spots publicitaires pour les plus grandes marques sénégalaises ou étrangères font de lui un pilier incontournable en matières de technique de tournages et de créativité lorsqu’il s’agit de formats courts, et donc contraignants. Cette force, Christophe l’a partagé lors d’un Master Class marathon d’une journée entière avec les jeunes réalisateurs du programme qui en sont sortis ravis et plus motivés que jamais.

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Up Courts-métrages © CINEKAP / WAAW STUDIO – Dakar juillet 2013

« Learning by doing »

 Georges Meran

Georges est ce qu’on appelle un Chef Opérateur dans la famille du cinéma.

C’est ce qu’on appelle aussi le Directeur de la photographie sur un film.

Il est donc le responsable, lors d’un tournage, de la prise de vue et coordonne les efforts de trois équipes : caméra, machinerie et lumière ou éclairage. C’est peu dire qu’un homme comme Georges est fondamental dans la réussite d’un film. Son expérience, il l’a partagé très posément durant toute une journée de master classe avec les jeunes et il compte revenir d’ici peu pour compléter ce partage. Que dire d’autre qu’un humble merci à Monsieur Meran !

3. Témoignages des jeunes réalisateurs du programme

Up-Court m’a fait rencontrer des camarades spécialisés dans d’autres domaines du 7e art. Encore plus de grandes figures du cinéma sénégalais, africaines et occidentales ont collaboré et dans ma formation et dans mon projet de film.

Je remercie Up-Court d’avoir investi sur mon projet au moment où on parle de la mort du cinéma sénégalais et de la crise dans le monde.

Kalidou Adama SOW

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Grâce à Up-Courts Métrages j’ai rencontré de grandes personnalités du cinéma. Personnellement je salue le projet car ça nous a permis de tenter nos chances.

Mamadou DIA Auditeur libre

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C’est avec le cœur inondé de joie que je participe à cette belle expérience d’Up-Court. Non seulement ça nous aide à renforcer nos capacités avec d’éminents encadreurs que nous nous faisons le plaisir de côtoyer et qui nous aident à croire en nous mêmes, en se faisant modestes, mais en plus ça nous permet de réaliser nos films avec des moyens adéquats. Ici les relations humaines sont très saines car les gens sont gentils et ouverts, je m’y plais beaucoup.

Pour que jaillissent les hautes flammes du cinéma qui n’auront jamais vacillé. Mbaye THIAM AVADEMBA.

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L’essentiel est dit, pour nous intervenants. C’est une belle expérience, bonne continuation ! Moussa DIENE Auditeur libre

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Si au lendemain du 21e siècle on continue toujours de parler de la renaissance du cinéma sénégalais, voici un beau exemple à soutenir.

Issakha DIAGNE Auditeur libre

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Up Courts-métrages © CINEKAP / WAAW STUDIO – Dakar juillet 2013

« Learning by doing »

Pour le moment les ateliers se passent bien. Ils m’ont permis de découvrir et ses techniques d’exploitation. C’est une bonne initiative, le fait de donner une chance aux jeunes passionnés du cinéma. Je souhaite que ça continue.

Seydou KEITA

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Selon moi les ateliers se sont bien passés jusque-là. Je remercie toute l’équipe d’Up-Courts Métrages et toutes les personnes qui ont eu à intervenir. Jacques KOLIE

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Les ateliers de réécriture ont été une chance inouïe pour moi. A mi- chemin de l’échéance promis, je peux dire que tout se passe bien. Seulement, il m’arrive de courir de gauche à droite pour assurer mon transport. Hormis ce désagrément, tout présage a une bonne suite. Merci pour tout.

Charles SECK

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Up-Court est une belle initiative, l’une des rares d’ailleurs. Personnellement j’ai beaucoup appris, surtout en côtoyant des sommités du cinéma sénégalais et africains qui nous ont procuré du plaisir à découvrir l’essence même du cinéma sénégalais et surtout celui africain. Je suis impatient de tourner mon film et j’espère que d’autres aussi auront cette chance. Il y a des imperfections certes mais c’est normal, car étant la première édition. J’ose espérer que celle-là sera une réussite pour toutes les parties et les prémisses d’un lendemain meilleur pour le cinéma sénégalais.

Salif Cima CISSE

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Up-Court est une bonne initiative qui cherche à encourager le jeune cinéma sénégalais, une première à ce jour. Je salue les initiateurs de ce projet et tous les intervenants qui transmettent leur savoir, leurs expériences, leurs visions du cinéma avec générosité et enthousiasme.

Iman DIONE

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Up Courts Métrages est une belle initiative qui permet d’avoir une formation de qualité, de créer des champs d’action pour l’expression des talents, mais aussi de veiller à l’amélioration des conditions de vie des personnes qui ont choisi comme métier le Cinéma. Longue vie à Up courts Métrages !

Mbaye Maniang DIAGNE

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« Learning by doing »

4. Le professionnel du mois

Nom : Khalilou Ndiaye. Profession : Distributeur de films. Structure : Images & Vie

Le distributeur se charge de la commercialisation et la diffusion des films. Il achète (les droits) des films au producteur pour une durée de temps précise et des territoires déterminés. Il les exploite dans des salles de cinéma ou la télévision ou en dvd, suivant l’étendue des droits qu’il a acquis. Il se tient au courant des nouvelles productions dans les catalogues ou lors d’événements réunissant les professionnels du milieu comme les festivals par exemple.

Il organise la sortie des films et s’occupe de mettre en place une stratégie de promotion bien définie. Il élabore un plan de distribution et un plan de communication.

Il doit avoir un bon réseau de salles ou de chargés de programme télé. Il choisit les films en fonction de leur potentiel et du public qu’il vise.

Le distributeur doit avoir des notions en droit et en marketing et aussi une bonne connaissance du cinéma.

L’INA en France organise des sessions de formation au métier de distributeur. Le plus souvent ce sont des stages pratiques dans des sociétés de distribution qui ouvre la voie au métier.

(© Khalilou Ndiaye)

Contacts

Sigle de l’organisme : GIV.

Nom exact de l’organisme : Groupe Image et Vie

Adresse complète : Cinéma El Hadji. Gueule Tapée. Dakar. Sénégal.

Téléphone : 221 842 09 16

Adresse e mail : image_vie@hotmail.com

Site web : www. imagetvie.org

5. Le métier du mois – Zoom sur le scénariste

Scénariste est un métier indépendant. Aucune formation n’est requise pour devenir scénariste professionnel, mais des aptitudes littéraires et techniques à une bonne narration sont impérativement nécessaires.

Écrire un scénario, c’est raconter une histoire en images, avec des sons, des silences, des dialogues…en respectant le timing du film et en intégrant à son écriture, les contraintes techniques du film pour ne pas aller dans tous les sens au risque de produire un histoire qui ne tiendra pas la route au moment de la réalisation.

Le scénariste est un auteur à part entière. Il existe plusieurs cas de figures où l’apport du scénariste est sollicité.

L’histoire qu’il écrit peut être une pure invention de sa part et qu’il propose à un réalisateur ou à un producteur, Il peut agir aussi sur une commande d’un producteur pour l’adaptation d’une œuvre littéraire (un livre) en scénario de film fiction, de série télé ou de documentaire.

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« Learning by doing »

On peut se spécialiser dans un genre justement. Documentaire, fiction, série télé, etc. Mais il faut surtout savoir que devenir un (e) scénariste professionnel(le) demeure encore un parcours de tout repos ! Il faut être tenace, posé(e) et motivé(e)!

Quelques liens utiles :

1) http://www.scenario-buzz.com/2010/08/31/comment-devient-on-scenariste-en-france/

2) http://www.scenario-buzz.com/2013/01/30/comment-se-former-au-metier-de-scenariste-en-france/

3) www.scenario-buzz.com/2013/

Pour la formation au Sénégal, intégrez le programme « UP COURTS-METRAGES » !!

6. Les nouvelles tendances

Les nouvelles tendances en matière de cinéma et d’audiovisuel nous mènent naturellement vers ce qu’on appelle aujourd’hui le transmédia.

Le transmédia est une méthode de développement d’œuvres de fiction ou documentaire et de produits de divertissement qui se caractérise par l’utilisation combinée de plusieurs médias pour développer des univers narratifs, chaque support employé développant un contenu différent. Cet univers est diffusé sur différents supports (TV, Internet, smartphones, radio, édition, tablette, street art, etc.)

(source wikipédia)

Avec le passage au numérique prévu pour un basculement final en juin 2015 au Sénégal, il nous faut impérativement repenser notre approche et nos stratégies de contenus.

L’Asie, l’Europe et les Etats Unis ont déjà fait où effectuent actuellement leur mutation numérique. L’Afrique ne doit en aucune manière rater cette formidable opportunité d’être présent sur le marché mondial de l’image en mouvement (motion picture)

L’utilisation stratégique et efficiente des réseaux sociaux est aussi une réalité à ne pas sous-estimer sous nos latitudes. Lire l’article : http://ebullition.ca/2010/04/l%E2%80%99influence-des-medias-sociaux-sur-l%E2%80%99industrie-du-cinema/

Il est assez édifiant sur la relation entre le cinéma et les réseaux sociaux. A manipuler avec doigté.

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